Extrait du "Le Paris des Gorilles"

 Nouvelle/ roman écrit en 2021/22, envoyé a la" manufacture deslivres " dont certains passages ont été retrouvés dans le livre de la pute hassaine qui n'écrit pas ses livres...

que Dieu maudisse ces fils de putes...

Ps : j écris par ce que ça m'amuse, si tu n aimes pas ce que j écris...fais mieux,  je n empêche personne de faire de la musique ,de l art visuel,de la sculpture,d'écrire des chansons ,du dessin, de la video..je te demande juste de ne pas cracher sur moi à fin de mieux  voler mon travail après .Cest vraiment vieux comme le monde en plus cette tactique minable de dénigrement..

"just do it".. et lâche moi la grappe !! 

Surtout que je suis une indépendante..je ne roule pour aucun Maquereau français des editions  ,de la prod musicale et des arts visuels... donc va baiser ton chien et surtout lili-âne la chienne.



                           EXTRAIT DU 

"  Le PARIS DES GORILLES" 

texte de SAMIA FARAH 





deux  garçons de 13 ans,Salim et Sami dont l'un est diagnostiqué hpi   nous donnent un aperçut de leur vie dans un  Paris intra-muros plutot monotone.

le narrateur Sami le" neurotypique " est le narrateur principal du récit  même si  d'autres voix désirent elles  aussi se faire entendre et prennent la parole,s'incrustent à son détriment dans son propre roman,ce qui provoque chez lui de  l'agacement!! .Des personnages loufoques ,décevants, surprenants ,traversent  la vie  et  le quotidien des deux petits  mesurant  déja 1m93 de hauteur ce qui les entrainera a vivre de droles d'experiences dans un Paris qui n'aime pas beaucoup les Gorilles... 

TEXTE

Olivia Nguyen était une tête dans son école tout comme Salim .Tous les garçons la “kiffaient” , elle faisait aussi des arts martiaux. Elle habitait chez ses parents qui possédaient un petit restaurant de cuisine Vietnamienne  pas très loin de chez nous. En rentrant de l'école par curiosité, on passait devant pour voir si elle y était.

Salim était raide dingue d'elle mais il ne lui parlait jamais ce '' Hmar..(âne en arabe)’'en fait Salim était très timide et rien que l'apercevoir par la vitre lui suffisait.

Moi je suivais Salim dans ses pérégrinations . J’ étais  trop immature qu'il disait et que c'était bien comme ça. Par  ce que j' étais en phase avec mon âge, en phase avec ma destinée .


Un jour, ils ont fait passer des test de QI à Salim et voulait lui faire changer de classe mais lui  trouvait trop difficile d'expliquer ça aux parents . Il ne souhaitait pas les perturber. Il demanda à  quand même finir l'année dans sa classe du moment, le temps qu'il prépare sa famille.

A l'école, ils ont dit oui.



Pour Salim être en avance ce n'était pas motivant ni très positif quant à la suite des opérations. 

Il voulait être comme les autres, alors pendant un mois il a joué au crétin en classe mais ça n'a pas duré car sa nature profonde a très  vite repris le dessus.

Un jour on  est rentrés dans le restaurant des parents d'Olivia, même qu'ils ont voulu nous mettre à la porte parce qu'on avait pas d'argent qu’ils pensaient.

Salim s'est quand même assis sans se débiner. J'étais moins téméraire que lui, je suis resté à la porte . Ils nous ont malgré tout donné le menu. En entendant le grabuge Olivia est descendue et a commencé à parler à  ses parents en Vietnamiens et ils nous ont laissés tranquille même que la grand mère à une dent est venue nous voir et nous a parlé dans sa langue . Nous on n'a  rien capté. Salim n'y comprenait que dalle  bien qu' il faisait du Chinois.

-C'est pas la même langue ducon  me dit il!!


La Mamie nous faisait mourir de rire même qu'elle a ébouriffé la tête de Salim avec sa petite main frêle.. baragouinant des moqueries certainement. Moi elle m'a pris par le menton avec un air très sérieux. Ce qui a franchement perturbé Salim habitué à  être le centre de toutes les  attentions. Il ne comprenait pas pourquoi la Mamie m'avait donné plus de respect .. Moi je peux vous dire que je m'en foutais car mon ami c'était Salim et qu'il pouvait briller plus que moi ça ne me dérangeait pas !


Je suis timide et tranquille de nature . Ma mère était morte , j'avais déjà eu mon lot d'attention et je n'en demandais pas plus.

J' étais en ce sens déjà vieux et un peu fatigué je crois !


On commanda des soupes Pho bien chaudes avec des boulettes de bœufs , c'est Olivia qui nous servit .Elle ne disait pas grand chose et me regardait beaucoup trop, d'un air intrigué . Je crois que je lui plaisais mais je n'étais pas sûr, parce que moi les filles, ça ne m'intéresse pas et que je constatais bien que  Salim l’appréciait grave.

Salim c’est  mon meilleur pote, voyez ?


Le restaurant des Nguyen était  simple , je remarquais beaucoup de symboles que je trouvais a la fois magiques et intrigants. Accrochés aux murs blancs,  des chiffres semblaient flotter le long des cloisons . Le 8 et le 9 ,des poissons qui ressemblaient à des carpes ornaient la porte de couleurs rouge et or. Des enfants dessinés portant de drôles de chapeaux sur la tête , qui rigolaient ,  endimanchés de vêtements venus d'Asie  souriaient comme s'ils sortaient d'un lieu de fête ..Y avait même un  gros lard hilare qui était mort de rire posté  devant nous, une statuette posée sur une étagère en bois  juste  en face de nous.

Je la montrais de la tête à  Salim qui n'en pouvait plus de rigolade . Il me dit en chuchotant que c'était  le dieu ou le  messager des asiates ''Boudha '' mais  que nous les musulmans, on ne représentait visuellement  pas notre prophète ni aucune image sacrée parce qu'on avait plus d'imagination que ces babouins . Ce qui me mit en mode” mort de rire  “ la tête  sous la table."

Soudain , Olivia vint vers nous , nous offrant des desserts qu'on avait pas commandés. Un dessert trop bon avec de la gélatine de plein de couleurs et un liquide blanc par dessus qui se trouvait être du lait de coco, le ‘'Sussa'' .

-Offert par la maison qu'elle nous dit sourire aux lèvres. Salim était devenu tout rouge.

Puis elle s'approcha de nous et nous dit toute souriante :

-Savez vous quel  pays asiatique  a été le plus  bombardé ? Repoussant ses cheveux qu'elle avait longs jusqu'à la taille, comme si elle faisait une pub pour un shampoing qui le vaut bien.

Moi je dis :

''si tu poses la question c'est que c'est pas le Vietnam.''



-''Oui bien dit tête de pioche'' dit Salim. C’est le Laos car ces fous d’ américains qui avaient encore des bombes accrochées aux porte-avions, s'en débarrassaient  au dessus des têtes de Laotiens  avant de repartir chez eux.

-Bingo  ! lui dit Olivia c'est exactement ça.

Je sentais qu'entre eux, ils étaient déjà en compétition. Ils m'amusaient bien car finalement ils se ressemblait trop tous les deux.

Et puis la Mamie a commencé à jouer de la musique sur le CD encastré à l'entrée du restaurant  et m'a attrapé  par le menton de plus belle , mais Olivia lui a dit de partir un peu agacée .


-Comment vous connaissez vous, dit la Mamie  ?, me regardant et regardant Olivia, avec son accent Viet et son air de vouloir bien faire.

il y eut un silence et voyant que Salim ne répondait pas  je dis … :

-''Salim fait de la méditation avec les Falun dafa lui dis-je fièrement et moi je le suis !''

La Mamie me sourit de son unique dent.

- ''Ah d'accord  '',dit-elle.

Puis on partit sans payer car Olivia nous laissa entendre  que c'était offert par la maison ..Salim lui laissa quand même un billet de 50 euros sur la table  parce qu'il était trop fier, ce fou .

Salim donnait toujours le bon exemple et moi aussi je me suis fait fier comme ''D'Artagnan'' tout comme lui. Et  nous sommes rentrés chez nous .




EXTRAIT NUMBER DEUX..


L’ÉCRIVAIN  DÉPRESSIF


Tous les samedis matins, j'accompagnais Salim au Butte Chaumont, vers les 8 heures. 

On habitait à deux pas du grand parc, dans les HLM en briques rouges. Atika elle , avait eu un plan de la mairie de Paris. Atika  connaissait un monsieur qui lui collait aux basques et qui lui avait fait passer son dossier avant tout le monde. Il mit son dossier au dessus d'une grande pile espérant avoir un dîner en tête-à-tête un jour avec elle . L’espoir fait vivre comme disait Atika . Voila comment elle avait eu le sien. Paris était connu pour ça, une vraie passoire en terme d’opportunité /pistons  aux HLM. C'était copinage et compagnie à tous les étages. Je ne vous apprends rien! N’est-ce pas?


Salim et moi  faisions un genre de Tai-Chi et de la méditation avec des membres de la Falun Dafa considérée comme une secte par le gouvernement Chinois mais nous en s'en ''ballek'' grave on était pas chinois. . Salim était branché chinoiserie; moi  à part mes gorilles Japonais, je regardais ça avec amusement et de loin . Salim, y a pas à dire, il lui arrivait et faisait toujours des trucs insensés.

Ce jour-là il rencontra Marc Carrière un célèbre écrivain qui sortait de dépression, qu'il disait.

Et que la méditation avait sauvé...Salim disait que c'était un  mytho, qu'il faisait ça juste pour épater  ses lecteurs.

Il se prit d'amitié pour Salim et l'emmena dès leur première rencontre au restaurant a la Tour d'argent , m'avait confié Salim. En fait c'était a l'Assiette d'argent un bistrot du quartier du coin. Quel trou du cul celui-là....

Je crois que Salim ni moi d'ailleurs n'avions jamais eu vraiment  l'occasion d'aller au restaurant et quand on avait les très rares chances d'y aller c'était la fête à neuneu.

Il commanda, me dit-il, tout ce qu'il souhaitait .Son plat préféré, je le connais par cœur, “entrecôte grillée sauce poivre avec frites, double portion de sauce poivre qu’il faisait tremper dans les frites”. Il les faisait baigner, nager, dégouliner  je dirais même. En regardant bien, ça a l’air dégueulasse mais c'est en fait très bon je m'en lèche les babines rien qu'en y pensant.


Marc Carrière était plutôt un type  gentil.  mais il était aussi très prétentieux, dixit Salim .Il citait  des noms de gens célèbres, juste pour dire qu'il les connaissait. Les histoires qui suivaient  étaient à  mourir d'ennui. Salim ne comprenait pas comment il vendait autant de bouquins en étant si chiant et bavardait sans répit pour ne rien dire, un vrai parisien ma parole. Il disait de l’écrivain que c’était un histrion.

En France, on aime bien promouvoir  les gros nazes, ça leur rappelait qu'ils avaient été envahis par les allemands, disait Salim. Je voyais pas le rapport entre les nazes et les allemands.

Moi je n'avais jamais vu d'allemands dans les parages  car vers chez nous la couleur locale c'était plutôt  Maghreb et Subsahara .

Marc Carrière après le déjeuner  l'a emmené chez lui :

-Viens Salim je t' emmène chez moi ,te donne deux trois choses .

Owww !! Salim y alla  mais méfiance quand même.


Salim avait toujours sur lui un mini taser pour les trop zélés de la bouche 

-'' Je leur fais le sourire kabyle en mode art contemporain  ''qu'il  disait, moi je rigolais car Salim ne ferait même pas peur a une mouche.






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